Une verdure à couper le souffle, des terres inexploitées à perte de vue… de quoi bâtir une agriculture diversifiée. Hélas ! Saurait été dans le secteur minier, nous dirions que nous sommes en face d’une mine d’or inexploitée. Bienvenue au sud du Sénégal, la #Casamance.
La commune de Thionk Essyl (département de Bignona) a reçu une centaine de jeunes venus des autres contrées des régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor, sur initiative du CNCR.
Comment des jeunes sans formations peuvent rédiger un business plan, condition préalable pour accéder à certains #financements de l’État ? S’interrogent des participants à cette rencontre.
Dans cette partie du #Sénégal, les jeunes sont principalement préoccupés par l’accès aux ressources productives. Ils nous listent ainsi les barrières :
-manque d’accompagnement dans la soumission des dossiers pour un financement de projet ;
-la non-traduction des documents administratifs de manière à faciliter leur compréhension auprès des jeunes ruraux ;
-le manque de formation ou d’initiation dans l’entrepreneuriat ;
-l’inadéquation des financements agricoles avec la production #arboricole.
Ces jeunes de la #Casamance se plaignent aussi d’autres maux qui freinent leurs initiatives dans le secteur agricole :
-Problème d’écoulement de la production #agricole, lié entre autres à l’enclavement ;
-Des aménagements inadéquats pour une bonne production agricole (desalinisation des sols, système d’irrigation);
Ils ont surtout insisté sur la possibilité de bénéficier de formations gratuites pour améliorer leur faculté à copter des projets, mais également à maitriser les techniques de production dans les domaines agro-sylvo pastorale et halieutique.
Thionk Essyl était la dernière étape des journées de concertation des jeunes ruraux sur la révision de la Loi Agro-Sylvo #Pastorale, qui ont duré 16 jours et mobilisé plus six cent (600) #jeunes. Une note de contribution des jeunes sera ainsi mise à la disposition du comité qui pilote la procédure relative à la révision de LOASP.