Le CNCR accorde une place prépondérante à la relève agricole, à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, cadre global et des jeunes ruraux en particulier.En témoigne la présence du Président, du Secrétaire Général et du Coordonnateur du CNCR aux côtés des jeunes au lancement des activités de la quinzaine de la relève agricole qui s’est tenue  du 2 au 16 février. Cette quinzaine de la relève agricole a été marquée par le partage de plusieurs études sur l’emploi des jeunes en milieu rural.

Quelle est la situation de l’emploi en milieu rural au Sénégal ?

En marge du lancement officiel de la quinzaine de la relève agricole, l’IPAR à travers une enquête faite auprès des jeunes âgés de 15 à 40 ans, réalisée dans le bassin arachidier, en Casamance, au Ferlo, dans les Niayes, au Sénégal oriental, et dans la vallée fleuve Sénégal, nous donne un aperçu sur l’emploi en milieu rural.

Cette étude conduite par mesdames Mariama Kesso SOW, Économiste et Ndeye Coumba Diouf, Sociologue a révélé que le chômage est une réalité en milieu rural avec un taux de 15,3%. Ce taux de chômage est sensiblement plus important chez les filles, 19%.

Il ressort de cette enquête que l’agriculture reste de loin le sous-secteur le plus dominant avec 87,3% des jeunes, suivi des sous-secteurs de l’élevage 38,1% ; de la foresterie 1,4% et de la pêche 1,3%.

Qu’en est-il de la transformation et de la commercialisation ?

La quasi-totalité des jeunes actifs dans le secteur Agro-Sylvo Pastoral et Halieutique (ASPH), évolue au sein du segment de la production 90%.

-la transformation des produits (2,8%);

-la commercialisation (6,8%),

Les chiffres en matière de prestation de services sont très marginaux et n’atteignent que 1% des jeunes.

 

Qui parle d’activités économiques en milieu rural évoque l’accès à la terre

 

À cet effet, les chercheurs soulignent ce qui suit :

-66,9 % des jeunes ont accès à la terre, et on ne constate pas de grandes disparités entre homme et femmes,

-en général un accès à travers la famille est plus fréquent ;

-mais il y a une importante proportion à un accès direct (propriété individuelle)

Faible accès à la formation

-il y a une très faible proportion des jeunes à bénéficier d’une formation, soit 2,4%,

-la zone des Niayes 33,2% dont 35% chez les hommes et 19% chez les filles ;

– en Casamance, 11% chez les hommes, 12% chez les filles,

 

Des jeunes qui vivent en milieu rural ne sont pas attirés par une activité agro-sylvo-pastorale et halieutique 

 

-48,3% des jeunes ne sont pas attirés par le travail dans le secteur ASPH cet indice concerne essentiellement des jeunes du bassin arachidier

En marge de cette quinzaine, plusieurs recommandations ont été formulées par les chercheurs dont celle-ci :

–repenser les stratégies d’accès des jeunes aux services financiers, à l’information sur les opportunités existantes et à la formation.

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