Le 7 septembre, le CNCR a exposé aux éleveurs et paysans les résultats d’un diagnostic orienté sur les types de conflits les plus récurrents dans le département de Goudiry situé à plus de 600 km de #Dakar, la capitale.
Nous savons que les conflits entre #éleveurs et paysans sont fréquents au #Sénégal. Et, chaque zone à ses réalités à telle enseigne qu’on se pose la question à savoir à #Goudiry qu’est qui oppose éleveurs et #paysans ?
-des champs de productions agricoles aménagés dans des zones pastorales,
-un cycle de transhumance des troupeaux qui coïncidence parfois à des périodes où les cultivateurs n’ont pas fini de récolter leurs champs ;
-la non-délimitation de manière précise des zones exclusivement réservées au pâturage et aux parcours de bétails ;
-la divagation des animaux de façon quasi permanente dans certaines zones du département ;
-des actes de sabotage qui facilitent l’accès des champs aux troupeaux ;
-des #jeunes qui délaissent de plus en plus la gestion des troupeaux et des champs au profit des tournois de football ;
Toutefois, le #CNCR qui intervient dans le cadre du « Programme conjoint Sahel en réponse aux Défis COVID-19, Conflits et Changements climatiques (SD3C-G5 Sahel + Sénégal) » sous l’égide de la FAO, du FIDA et du PAM essaye d’apporter des solutions endogènes à ces types de conflits qui opposent paysans et éleveurs.
Proposition pour une cohabitation pacifique et bénéfique entre éleveurs et paysans
-balises de séparation qui délimitent les zones pastorales et les terres cultivables ;
-l’implication des chefs coutumiers et religieux, pour l’instauration de dialogue et la gestion des conflits afin de préserver la cohésion sociale.
Par ailleurs, les autorités administratives du département de Goudiry ont confié aux agents du CNCR que la SAED travaille sur la mise en place d’un plan d’occupation et d’aménagement des sols (POAS). Un signe d’espoir pour tous les éleveurs et paysans de la région de Tambacounda