La question abordée au tour d’un webinaire organisé par le Cncr et l’IPAR le 15 mai, auquel ont participé près de 100 personnes.
Les panélistes s’accordent presque à l’unanimité sur l’insuffisance des investissements dans le secteur et cela maintient les producteurs agricoles dans un déficit de ressources productives. Les solutions prônées ont été axées entre autres :
-sur le respect de l’accord de Malabo qui stipule qu’un taux de 10% du budget des pays signataires doit être alloué à l’agriculture ;
-l’évaluation et le suivi des investissements agricoles ;
-la réduction des taux d’intérêt des prêts bancaires et la facilitation à l’accès au financement ;
-au renforcement des mécanismes d’assurance des producteurs, etc.
Les panélistes ont insisté, surtout, sur l’application des nombreuses lois, initiatives… qui toutes demeurent le fruit de réflexions approfondies d’éminents chercheurs du secteur. Au préalable, ils conseillent aux populations concernées à un engagement pour inciter à la correction de tous ces manquements.
Le diagnostic sans complaisance fait lors de ce webinaire mentionne toutefois des efforts consentis dans certains pays, notamment le Burkina et le Bénin, qui se sont conformés aux dispositions des accords de Malabo, là où le #Sénégal est dans la catégorie « peu mieux faire ».