Le 13 juillet à Dakar, les organisations de la société civile et les organisations non étatiques qui composent le GDSP et le CNCR ont échangé autour des axes suivants :
1-le statut et la reconnaissance des métiers de l’agriculture ;
2- la fonctionnalité du dialogue des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral qui a été institutionnalisée par la LOASP mais n’a pas été du tout dynamique pour accompagner l’application effective des dispositions de la loi ;
3-la protection sociale des personnes exerçantes le métier d’agriculture ;
À ceux-là s’ajoute la révision des dispositions ci-dessous considérées comme essentielles :
– La révision du décret sur l’institutionnalisation de la concertation qui a mis en place le COASP et les
CROASP en vue d’inclure la pêche et de garantir le fonctionnement régulier des instances,
– L’élaboration et la signature du décret sur le Statut juridique des entreprises agricoles et de l’EF;
– La révision du décret sur la Protection sociale des personnes exercent les métiers de l’#Agriculture,
– La révision de l’arrêté ministériel sur le suivi de la LOASP pour améliorer les mécanismes de mise en œuvre et de suivi·
Les débats sur ces questions ont été précédés par une présentation des résultats de concertation, de dialogue, etc. toutes faites pour apporter une version qui englobe toutes les préoccupations des acteurs engagés aussi bien dans l’agriculture que ceux soucieux de la gestion du #foncier.
Les membres du GDSP, le CNCR, et leurs partenaires réunis à cet atelier, sont conscients qu’il faut amener l’État à partager, mais surtout à appliquer leurs préoccupations.
Le dialogue est prôné comme alternative, mais il devrait être soutenu par une dynamique qui doit contraindre les autorités à écouter les sollicitations de ceux qui défendent les intérêts des exploitants familiaux et les petits producteurs.
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