Le programme a pour finalité de renforcer les capacités des populations rurales à travers leurs organisations pour le développement de stratégies de sécurisation foncière des EF et de plaidoiries en vue d’influencer la réforme foncière au Sénégal au profit des petits producteurs.

Ses objectifs sont entre autre :

La capitalisation et le partage des bonnes pratiques de sécurisation foncière des EF développées par les OP et les élus locaux ;

Le Projet a pour objectif principal  de favoriser le développement de métiers avicoles durables en milieu péri-urbain et rural, notamment par la préparation de futurs acteurs paysans qui constitue une préoccupation forte des responsables du CNCR et des autorités sénégalaises.

A travers ses organisations faitières de la filière avicole (collège des jeunes et la FAFA), le CNCR joue le rôle de transmission de savoir-faire et d’espace d’expérimentation. Il appuie l’installation au plan pratique des éleveurs : acquisition de bâtiment d’élevage, mise en place de bandes, appui à la commercialisation, etc.

L’action est mise en œuvre dans un contexte marqué par l’adoption de la loi sur la parité au Sénégal. Cette dernière a été le fruit de longues années de lutte des organisations de femmes pour le respect de leur droit en résonnance avec les conventions internationales ratifiées par le Sénégal. Cette action viendra en appoint aux autres actes posés par le CNCR pour la promotion de l’égalité des sexes. Sur la base de ce contexte, l’action saisit trois régions du Sénégal (Fatick, Thiès et Ziguinchor), qui deviendront des zones-pilotes pour l’affirmation des droits d’égalité entre les femmes et les hommes.
Sur cette base, l’objectif global de l’action est de contribuer au renforcement des droits des femmes rurales en vue de leur empowerment sociale et économique, afin de leur permettre l’accès équitable aux droits d’opportunité économique, exprimer et développer leurs connaissances, leurs capacités et leurs talents et ainsi améliorer leur condition de vie et celle de leurs familles.
Les actions du présent projet s’adressent aux femmes qui vivent dans un contexte de pauvreté et visent à leur donner une plus grande conscience de leurs droits, en tant que citoyennes et en tant qu’individus, comme condition nécessaire pour le chemin vers l’émancipation au sein de la société sénégalaise.
L’intervention envisagée est calibrée spécifiquement sur la condition féminine des régions ciblées et vise à garantir la participation réelle des femmes au développement économique et social dans le secteur primaire et sur la base du concept clé de l’économie sociale et solidaire. Ce modèle économique permettra aux femmes du milieu rural d’acquérir l’opportunité d’entreprendre des AGR sans disposer ni d’importants capitaux de démarrage et fonds de roulement, ni de l’octroi de crédits d’investissement bancaires et de pérenniser leur activités génératrices de revenu grâce à la mutualisation de efforts de production, d’un approvisionnement assuré en matières premières et de circuits de commercialisation déjà étudiés et ouverts.

DISSO CI SUUF (Renforcement des capacités des leaders paysans et des élus locaux pour la promotion et la sécurisation foncière des communautés de base)

Le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) est constitué de 28 fédérations nationales membres, représente globalement plus de 3 000 000 ruraux et travaille depuis plus de 10 ans sur la question foncière. Il a été la première organisation de la société civile sénégalaise à engager de larges consultations locales et à ouvrir un débat public sur les enjeux et options possibles d’une réforme foncière.

Le programme DISSO CI SUUF s’inscrit dans la continuité de ce travail mené à la base et au niveau national par le CNCR depuis le début des années 2000 et repris plus récemment en 2010-2015 avec le soutien de la Fondation Rosa Luxemburg. Grace aux résultats enregistrés d’autres institutions comme l’Union Européenne, l’ONG OXFAM et l’Initiative des droits et ressources (RRI : Rights and Resources Initiative), une coalition mondiale ont souhaité collaborer avec le CNCR pour appuyer le programme afin d’amplifier les impacts concernant la participation des populations rurales et de la société civile au processus de réforme foncière, la défense des droits fonciers légitimes des communautés de base et l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles.

DISSO CI SUUF s’inscrit dans le cadre du Plan Stratégique de Développement 2016/2020 du CNCR (axe 2 : Appui à la réflexion stratégique des organisations professionnelles agricoles).

L’objectif général de DISSO CI SUUF est de « contribuer à une meilleure participation des productrices / producteurs agricoles et de la société civile au dialogue politique sur la réforme foncière et la mise en œuvre les politiques en lien avec le foncier ». Il s’agit pour cela plus spécifiquement de « renforcer les capacités de proposition et de plaidoyer du CNCR et de la société civile sur la gouvernance foncière, en s’appuyant sur des capitalisations, consultations locales, concertations multi-acteurs et une campagne médiatique  ».

Le projet ambitionne de contribuer au renforcement des droits des femmes rurales et de leur empowerment social et économique afin de leur permettre d’accéder équitablement aux opportunités économiques d’exprimer et de développer leurs connaissances, capacités et talents et ainsi améliorer leur condition de vie et celles de leurs familles.

Les objectifs visés sont de :

  • Appuyer les femmes à entreprendre des initiatives sur le plan économique, social, et des droits afin d’asseoir leur reconnaissance au sein de la société ;
  • Renforcer les connaissances et la prise de conscience des droits des femmes afin d’augmenter leur estime et de diminuer leur vulnérabilité ;
  • Renforcer le leadership des membres du Collège des femmes du CNCR impliquées dans le projet à travers l’élaboration d’une stratégie  véritablement partagé.

Les actions du présent projet s’adressent aux femmes qui vivent dans un contexte de pauvreté et visent à leur donner une plus grande conscience de leurs droits, en tant que citoyennes et en tant qu’individus, comme condition nécessaire pour le chemin vers l’émancipation au sein de la société sénégalaise. L’intervention envisagée est calibrée spécifiquement sur la condition féminine des régions ciblées et vise à garantir la participation réelle des femmes au développement économique et social dans le secteur primaire et sur la base du concept clé de l’économie sociale et solidaire. Ce modèle économique permettra aux femmes du milieu rural d’acquérir l’opportunité d’entreprendre des AGR sans disposer ni d’importants capitaux de démarrage et fonds de roulement, ni de l’octroi de crédits d’investissement bancaires et de pérenniser leur activités génératrices de revenu grâce à la mutualisation de efforts de production, d’un approvisionnement assuré en matières premières et de circuits de commercialisation déjà étudiés et ouverts.

Identification d’options politiques et stratégiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche par les exploitations agricoles familiales en Afrique de l’ouest AGRIFAM Pour assurer la contribution effective de l’agriculture à la croissance économique, l’augmentation de l’adoption des innovations technologiques reste primordiale. Ainsi, l’accent a été mis sur les relations entre les différents acteurs impliques au sein des systèmes d’innovation agricole et en particulier au niveau des chaines de valeur. L’objectif du projet est de proposer des options politiques et stratégiques d’appui à la diffusion et d’adoption des innovations au sein des exploitations familiales. La stratégie d’intervention est la promotion de plateformes multi-acteurs pour une formulation conjointe de ces options. Pour y parvenir, les activités sont axées sur l’inventaire des technologies existantes, l’organisation des différents acteurs à travers l’animation de plateformes d’échanges et leur implication et la formulation d’options politiques et stratégiques pour une meilleure responsabilisation des exploitations agricoles familiales dans la diffusion et l’adoption des innovations et technologies. Le projet se déroulera dans six pays de la l’Afrique de l’ouest a savoir: le Sénégal, le Bénin, le Mali, le Togo, le Burkina Faso et le Niger. Le projet durera trois ans.

Projet de coopération avec le Centre d’études et de coopération Internationale (CECI) à travers le programme UNITERRA est à sa troisième phase.

Le projet de coopération repose sur deux enjeux : celui du renforcement du rôle des organisations paysannes sénégalaises et celui de la promotion des investissements et du soutien à l’intensification et à la modernisation de l’agriculture à travers la promotion de l’exploitation familiale. Le CNCR et le CECI travaillent sur deux priorités : le premier concerne le renforcement des capacités du CNCR pour lui permettre de jouer son rôle d’interface entre l’Etat et les exploitations familiales et de mieux rendre service à ses membres. Le second porte sur la contribution à la reconnaissance du statut de l’agriculteur et de l’exploitation agricole ainsi que de leurs droits et devoirs et de favoriser leur accès à des facteurs de production optimaux.

La matérialisation du partenariat repose sur la mise à disposition de personnes ressources (volontaires) auprès du CNCR pour travailler sur ces questions.

Partenariat entre la recherche et les organisations de producteurs  pour une amélioration de la qualité et une mise en marché des  produits transformés des filières agricoles au Sénégal, au Togo, au Niger et au Bénin : PROPAQ

Le projet appuie les unités de transformation des OP à travers une meilleure valorisation des procédés et technologies de transformation mises au point par les institutions de recherche. Il se consacre prioritairement sur l’amélioration des procédés traditionnels de transformation des produits entrant dans les régimes alimentaires des populations locales, et  la promotion de leur utilisation. Les groupes cibles sont : les producteurs, les transformateurs, les institutions de recherche, les organisations faitières, le secteur privé et les décideurs politiques.

Suivi des exploitations familiales et de veille sur les politiques publiques

Le mouvement paysan autonome sénégalais qu’incarne le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) est impliqué depuis sa naissance dans la recherche d’outils pour mieux comprendre et expliquer la dynamique des Exploitations familiales( EF), afin de participer à la concertation et au dialogue  sur les politiques publiques, le CNCR a encouragé ses fédérations membres à développer des argumentaires sur la base de recherches endogènes qui permettent de mieux faire ressortir la complexité des exploitations familiales.

Son objectif est d’aider à mieux comprendre la complexité et la richesse des exploitations familiales, à mieux cerner les impacts des politiques publiques sur ces dernières et à identifier des thématiques qui permettent au mouvement paysan d’interpeller les décideurs.

Quelques résultats à l’issue de sa mise en œuvre:

  • un grand plaidoyer en 2010 à travers un forum international sur la capacité des exploitations familiales à nourrir le Sénégal,
  • la production et l’édition d’un rapport sur la situation de 2000 exploitations familiales en 2014 à l’occasion de l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale,
  • la mise en place de l’observatoire des exploitations familiales
  • la mise en place du Comité national AIAF qui va continuer à travailler sur AIAF+10.
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