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En conférence de presse le jeudi 25 janvier dans le cadre de la mobilisation paysanne, le CNCR à exposé face à la presse nationale et internationale ses principales doléances. Des revendications articulées autour de six points :
Le statut juridique des exploitations familiales n’est toujours pas formalisé ; ce qui freine leur professionnalisation ;
Les personnes qui exercent les métiers de l’agriculture ne disposent toujours pas de régime de protection sociale ;
Le Conseil Supérieur d’orientation Agro-Sylvo-Pastoral ne s’est jamais réuni ; ce qui impacte sur le dialogue entre les organisations professionnelles ASPH et les plus hautes autorités ;
Le système de financement agricole et rural reste encore peu efficace et efficient ;
Les réponses et interventions en faveur des jeunes souffrent encore de cohérence et de synergie ; ce qui nécessite de repenser les approches ;
Après plus d’un quart de siècle, le processus de réforme foncière enclenché n’est toujours pas abouti.
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Selon le Président du CNCR, Nadjirou Sall tous ces défis entravent les capacités des exploitations familiales à nourrir les
sénégalais et assurer une souveraineté alimentaire à notre pays. Il faut surtout que la presse nationale et internationale s’est fortement mobilisé pour entendre la voix des paysans.
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