Le Lac Rose a accueilli du 2 au 6 novembre le Camp de l’Agroécologie Paysanne pour le Climat et la Gestion communautaire des ressources naturelles CAP/GCRN2.

La bande des filaos entre le Lac Rose et la mer a été le lieu de convergence de membres du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr). Ce camp (du 2 au 6 novembre) s’est tenu dans l’optique de tenter d’apporter une réponse appropriée au changement climatique et à la préservation de la biodiversité. C’est donc tout naturellement que le Lac Rose a été choisi pour cette édition. Pour cette 2ᵉ édition, on a choisi de venir au Lac Rose qui est fortement impacté depuis bientôt deux ans. Donc, naturellement, ce camp, c’est pour lancer un message aux autorités, pour leur dire que des jeunes s’engagent à la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

 

Les jeunes formés à une gestion responsable des ressources naturelles

 

Cette 2ᵉ édition du Camp de l’agroécologie paysanne pour le climat et la gestion communautaire des ressources naturelles a enregistré la participation de 200 personnes réparties entre trois sous-camps : les soldats de l’environnement, les commandos de l’agriculture et les « gaindés » du climat. À travers leurs actions, ils ont ciblé la formation et la sensibilisation des populations locales sur les impacts, enjeux et défis liés au climat, sur la restauration des ressources naturelles et la protection de la biodiversité. Il a aussi été question pour eux de contribuer à la protection du Lac Rose et de la bande de filaos à travers le reboisement et le suivi d’au moins de 2000 individus. Le thème de l’édition a été : « Solutions locales, impact global : la génération agroécologique en marche pour une meilleure résilience face aux changements climatiques. » 

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