C’est au siège de l’Association pour le développement agricole de Kaffrine (ADAK), que la délégation du Cncr et de l’Asprodeb a rencontré les paysans et éleveurs de la région de kaffrine. Occasion saisie pour les leaders des mouvements paysans pour exposer plusieurs difficultés rencontrées en marge de la campagne agricole en cours.
Ainsi, des paysans ont déclaré avoir acheté le kg de semence d’arachide entre 1100 F.cfa et 1500 f.cfa une première selon eux. En plus de l’arachide; ils ont évoqué également le prix de l’engrais, qui a connu une vertigineuse hausse ces dernières années. Au-delà de cet aspect, ils ont fustigé le retard accusé dans la distribution des intrants. Les paysans font face actuellement à des attaques de chenilles et autres insectes, qui menacent le maïs en pleine croissance. La bonne nouvelle c’est toutes fois les pluies abondantes et les bonnes récoltes qu’ils espèrent en tirer.
Les éleveurs de Kaffrine en colère contre les voleurs, l’espace pastoral réduit, et la cherté de l’aliment de bétail,
Dans la région de Kaffrine, la guéguerre entre éleveurs et paysans est monnaie courante. Des conflits qui se terminent par mort d’homme, quelques fois.
Selon les éleveurs l’espace pastoral, surtout les forêts classées deviennent toutes des champs exploités par des paysans. Ce qui de manière considérable à réduit les espaces de pâturage. Les éleveurs font face par ailleurs, au vol de bétail. Et sur ce point, ils trouvent que l’État traite la question avec légèreté, beaucoup de laxisme. Ce qui à leurs yeux, encourage le vol.
Dans la foulée, ils ont aussi invité au Cncr, de plaider pour l’acquisition de matériels qui leur permettrait d’exploiter le tapi herbacé, qui risque de partir en fumée après l’hivernage.
Les producteurs agricoles, estiment que l’Etat, le Cncr, l’Asprodeb et d’autres partenaires font des efforts, pour améliorer les conditions de production, mais les efforts doivent être démultipliés, pour faire le compte.